
Isolation, humidité et ventilation
Découvrez en quoi les paramètres ventilation et humidité sont étroitement liés lors de travaux d’isolation, et d’étanchéité à l’air.
On veillera donc à l’étanchéité à l’air de l’enveloppe du bâtiment pour le protéger de toute infiltration d’air, d’eau battante et du vent, mais aussi des fuites d’air parasites.
On utilisera soit un pare-vapeur qui est une membrane épaisse et étanche (* valeur Sd très élevée) qui empêche la vapeur d’atteindre l’isolant qui risque de se tasser et se désagréger à cause de l’humidité (avec une lame d’air pour un isolant minéral);
Soit un frein-vapeur qui est une membrane hygrovariable ou perspirante (* valeur Sd moins élevée) qui laisse la vapeur s’évacuer mais pas l’air, en fonction des matériaux dont on détermine par calcul la capacité à laisser passer la vapeur (* valeur Sd).
Attention : la résistance de certains matériaux dépend de leur état : sec ou humide.
*La valeur Sd est le coefficient de résistance d’un matériau à la diffusion de la vapeur exprimée en mètre, plus la valeur Sd est élevée plus le matériau est imperméable à la vapeur d’eau et inversement ( Sd = µ X épaisseur ).
La valeur µ ( mu ) est le coefficient de résistance d’un matériau à la diffusion de la vapeur d’eau comparée à l’air immobile ( µair = 1 ), plus la valeur µ est élevée, plus sa résistance l’est également.
Plus le R est élevé, meilleur est l’isolant.
“La valeur λ” exprime le lambda et correspond à la conductivité thermique.
A épaisseur égale, plus λ est bas, plus le matériau est isolant.
L’isolation exige une réelle étanchéité du bâti pour minimiser les infiltrations d’air parasites, et atteindre les objectifs de la réglementation environnementale :
l’efficacité énergétique du bâti,
la consommation énergétique,
le confort d’été dans les bâtiments non climatisés.
un renouvellement optimal pour évacuer ces vapeurs d’eau, en particulier aux endroits sensibles (cuisine, salle de bains, recoins…),
la préservation et la pérénité des composants du bâti.
Attention à la mise en œuvre des isolants !
Selon le type, la pose n’est pas la même, on y prêtera donc une très grande attention.
Un isolant végétal à l’intérieur imposera, lui, une pose parfaitement appliquée contre le mur afin qu’il soit pleinement en contact et fasse corps avec lui pour laisser la vapeur d’eau migrer à travers le mur à partir du point d’entrée, c’est à dire le pare-vapeur ou frein-vapeur pour s’évacuer vers le parement extérieur.
A l’inverse, un isolant minéral n’ayant lui aucune capacité à gérer la vapeur d’eau (donc l’eau) requerra lui une lame d’air afin d’éviter qu’il ne se désagrège, et ne détériore le mur…
Méconnaître ces règles vous expose à brève échéance à de sérieux et coûteux problèmes…
Détérioration des isolants, humidité, moisissures, salpêtre, insalubrité, inconfort, sensation de froid malgré une température ambiante correcte, factures d’énergie(s) dispendieuses, et pathologies ruinant votre santé…
On privilégiera des isolants végétaux bien plus performants.
Il n’y a pas, dans la rénovation, de solution toute faite, on doit impérativement s’adapter à l’existant et composer avec.
Cela impose d’avoir une connaissance étendue de la vie du bâtiment, sa composition, son environnement pour analyser les défauts éventuels et/ou pathologies sous-jacentes.
C’est prendre en compte toutes ces données et agir avec discernement pour définir la solution la plus adaptée en fonction de vos choix et contraintes.
Il est donc impératif d’établir un diagnostic, voire des sondages, et les compétences pour identifier l’origine des désordres, mais aussi les connaissances, et savoir-faire pour les résoudre…
Voir l’article humidité
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