
Diagnostic d'hygrométrie
Découvrez pourquoi il est nécessaire de réaliser un diagnostic d'hygrométrie avant tous travaux.
50% de l’habitat est touché par des problèmes d’humidité !
Les causes peuvent être multiples, les diagnostiquer et les réparer exige de sérieuses connaissances…
Faisons le point
Déjà, l’activité humaine dégage à elle seule par personne et par jour en moyenne 3 à 4 litres de vapeur d’eau ( respiration, douche, cuisine, nettoyage, etc… ).
Les infiltrations, en sous-sol, les reflux divers, les fuites accidentelles, les remontées capillaires, la porosité des murs extérieurs, la pluie battante, les innondations, la neige accumulée en toiture, les barrières de glace, le ruissellement, l’eau stagnante, les différences de niveau, installations techniques en mauvais état ( drains, gouttières, canalisations, etc…), le manque d’entretien, etc…;
Les ponts thermiques et autres désordres vont concentrer en certains points froids la vapeur d’eau qui va saturer et générer de la condensation superficielle ou interne ( point de rosée ) que ce soit par stagnation et/ou par effet de cheminée.

Savez-vous qu’un trou de 1,5 cm2 pourra laisser s’échapper jusqu’à 30 litres de condensation sur une période d’hiver ? …imaginez les dégâts…
( méthode GLASER – calcul de la condensation dans les parois ).
Les conséquences
Cette humidité est extrêmement néfaste et oblitère la pérennité du bâti, elle génère la désintégration des matériaux, et favorise le pourrissement par la *mérule.
Elle est également délétère pour la santé et engendre 85% des maladies respiratoires selon l’Institut Pasteur, d’autant que nous passons en moyenne 80% de notre temps à l’intérieur, il est donc vital que la qualité de l’air soit optimale.
Un bâti humide c’est à minima 25% de consommation de chauffage en plus… et toujours cette sensation d’inconfort et de froid…
Il est donc impératif d’établir au préalable un diagnostic précis et complet du bâti :
A propos de la mérule…
A SAVOIR : parfois celle-ci s’insinue de manière invisible dans les poutres qui d’apparence semblent saines, d’apparence seulement…
L’éradiquer demande des travaux lourds, et financièrement très conséquents… par contre si les murs sont touchés en profondeur, il n’y a plus rien à faire, le bâtiment est devenu une ruine insalubre vouée à s’écrouler…

La zone de confort thermique se situe à une température moyenne de 20 à 24°C avec idéalement un taux d’humidité relatif compris entre 45 et 65%, ce qui représente environ 7 grammes d’eau par kilo d’air pour un volume d’environ 2 m3.
Entreprendre des travaux, tant que l’on ne résout pas la ou les causes, ne sert STRICTEMENT À RIEN ! … à part dépenser de l’argent en pure perte…
Une fois les causes identifiées et corrigées il convient d’assurer une ventilation hygiénique très performante pour renouveler et maintenir une qualité de l’air optimale pour évacuer ces vapeurs d’eau, en particulier, aux endroits sensibles (cuisine, salle de bains, recoins…).
On privilégiera le renouvellement d’air passif quand cela est possible en le complétant / couplant avec des systèmes mécaniques avec pré-chauffage le cas échéant.
En tout état de cause, il existe de multiples systèmes et équipements qui pourront parfaitement s’adapter à votre habitat qu’il soit individuel ou collectif.
Pour gérer l’hygrométrie ambiante il convient de choisir un isolant adapté au mode constructif qui définira son application.
voir l’article isolation et humidité.
Réserver un diagnostic ?
Vous pouvez démarrer votre demande en 4 étapes simples et faciles, et revenir plus tard la compléter.




